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Contributions sur le texte « Bilan d'étape et perspectives pour le mouvement »

Réponses 81 — 100 sur 364


14 juin 2019 10:50
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Appliquer l'AEC au sein du mouvement
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La France Insoumise est unie par un programme. Il serait donc logique de le mettre en place et de le tester dans notre mouvement. Nous parlons 6 ème République, assemblée constituante populaire, référendum révocatoire, référendum d'initiative citoyenne, mettons cela en place pleinement dans notre fonctionnement... les outils informatiques nous le permettent comme nous avons pu l'expérimenter lors des contributions, des votations, mais nous pouvons passer à un stade supérieur... Par exemple, l'ensemble des militants n'aurait-il pas pu constituer la liste des candidats aux élections européennes sur présentation détaillée (cv, vidéos, réunion retransmise de présentation et professions de foi des postulants, etc), à partir d'un vote à distance de tous les militants ? Le nombre de votes par candidat pouvant déterminer l'ordre sur la liste... Appliquer la démocratie directe au sein du mouvement nous permettra de tester, d'expérimenter notre programme , de faire taire les mauvaises langues et nous apporterait certainement de nouvelles adhésions.

14 juin 2019 11:01
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contribution au text bilan étape et perpective pour le mouvement
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je contribus

14 juin 2019 11:02
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Question préliminaire
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Bonjour. Ma question préliminaire : qui a écrit ce texte? Une personne? laquelle? Un groupe de personnes? lesquelles? Merci de signer clairement tous ces textes.

14 juin 2019 11:08
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La France insoumise, c'est NOUS !
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"Il n'est pas de sauveurs suprêmes, Ni Dieu, ni César, ni Tribun" En mettant, en fin de campagne, Notre très cher et apprécié JLM sur les affiches officielles et les derniers tracts nous avons, une fois de plus le flanc à nos détracteurs qui nous reprochent le culte de la personnalité, voir le fonctionnement sectaire autour d'un guru. Il est urgent de réfléchir sur la forme et sur le fond, à comment renforcer la collégialité de la représentation du mouvement, ne serait ce que pour couper l'herbe sous les pieds de tous ceux qui nous taxent de dévots ! NB : Jean Luc Melenchon, I love U !

14 juin 2019 11:11
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Répondre aux inquiétudes et propositions des membres lors de l’assemblée. – Maintenir les spécificités de la LFI, confirmer auprès des membres que la LFI s’appuie toujours sur notre projet émancipateur qu’est « l’avenir en commun »
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Compte-rendu de la réunion du mardi 11 juin du groupe d’action du Grand-Bas-Armagnac Insoumis (Gers) 16 présentes/présents - 5 excusées/excusés Après avoir rappelé le score de la LFI aux européennes (note de Maurice en annexe 3) et le départ de plusieurs personnalités du mouvement, Christian nous propose de discuter ensemble des remarques, critiques et propositions que nous pouvons faire remonter au national LFI afin de s’inscrire de manière collective dans le débat préparatoire à l’assemblée représentative qui aura lieu les 22 et 23 juin prochain. L’ordre du jour de cette assemblée est le suivant : - Bilan d’étape et perspectives pour le mouvement. - Texte stratégique pour le mouvement - Texte programmatique pour le mouvement. La quasi totalité des participants a signifié être en accord avec l’analyse de Maurice et dénonce la méthode médiatique éhontée consistant à comparer des résultats d'une élection présidentielle à ceux d'une élection européenne .Cela relève bien sûr de la campagne de dénigrement acharnée que nous livre le pouvoir et ses chiens de garde et qui emploient les moyens considérables dont ils disposent pour faire apparaître nos résultats comme une déroute. A cet égard nombre d'entre nous déplore l'attitude mortifère de Clémentine Autain qui parcoure les médias, dés le soir de l'élection, en appelant au big bang de la «gauche» sans dire si la matrice de cette «gauche» demeure le programme «l'avenir en commun» ou si elle entend renouer avec les compromis boiteux ayant engendré l'effondrement idéologique que l'on sait. La discussion d’hier a tourné autour du « bilan d’étape et perspectives pour le mouvement ». Certains se sont exprimés sur la stratégie et les méthodes qui ont été utilisées pour faire passer notre message lors de ces élections européennes et qu’au vu des résultats, certains d’entre nous ont trouvées ou maladroites ou inefficaces ou insuffisantes. Sur l'analyse politique, force est de constater que faire apparaître cette élection comme un référendum anti Macron, fut une erreur et que nous aurions du rester concentrés sur les fondamentaux du programme. A ce sujet certains jugent indispensable que l’assemblée et la convention réitère son attachement au dit programme en levant toutes les ambiguïtés apparues lors de la campagne et, par exemple dire clairement si la stratégie PlanA-PlanB demeure valable car cela ne semble plus évident à tout le monde. Nous ne pourrons pas sereinement nous lancer dans les campagnes à venir, si un doute persiste. Certains d’entre nous ont pensé qu’il aurait fallu resserrer le discours sur les fondamentaux du mouvement, c’est-à-dire, la révolution citoyenne, la constituante, la 6ème république, la sortie des traités européens…. Également s’appuyer d’avantage sur les groupes d’actions. Voici les propositions relevées : - Répondre aux critiques, inquiétudes et propositions des militants lors de l’assemblée. - Maintenir les spécificités de la LFI, confirmer auprès des membres que la LFI s’appuie toujours sur notre projet émancipateur qu’est « l’avenir en commun » et ne pas céder à la tentation d’un rassemblement de la gauche qui nous demanderait de faire des compromis sur nos fondamentaux. Certains pensent qu’il faut plus se focaliser à rassembler le peuple, à fédérer le peuple. - Consulter, solliciter régulièrement les groupes d’actions. - Permettre aux groupes d’action de participer aux décisions. - Actualiser notre projet l’AEC - Actualiser les livrets thématiques - Examiner, étudier le non vote des jeunes, notre rapport avec eux. Faire des propositions - Améliorer la « propagande » pour que le message soit entendu et compris par les citoyens, et cela d’autant plus que les municipales approchent. Lors des européennes, nous avons perdu la bataille de la propagande. (Voir la remarque de Jean-Pierre en annexe 1). - Etre plus clair sur écologie/économie. Plusieurs membres de notre GA pensent que l’écologie n’est pas compatible avec l’économie de marché, le marché libre et non faussé. Concernant la privatisation de l’aéroport de Paris et Le RIP sur ce sujet voici un résumé : « Le dispositif de recueil des signatures pour le référendum d’initiative partagée (RIP) contre la privatisation du groupe ADP (Aéroports de Paris) doit être présenté le 13 juin par le ministère de l’intérieur. Ce dispositif sera ouvert pendant 9 mois. Les promoteurs du référendum doivent recueillir le soutien de 10 % des électeurs inscrits sur les listes électorales, soit 4 717 396 Français, a précisé le Conseil constitutionnel dans sa décision du 9 mai, validant la proposition de loi référendaire déposée le 10 avril par 248 parlementaires de tous bords politiques. Si le nombre de signataires est atteint, le Parlement devra, dans un délai de 6 mois, se prononcer sur cette proposition de loi. Si l’Assemblée nationale et le Sénat mettent tous deux ce texte à leur ordre du jour, le référendum n’aura pas lieu. Mais si une seule des deux chambres se prononce, ou aucune d’entre elles, alors le président de la République sera tenu de l’organiser. La privatisation d’ADP, dont le capital est détenu à 50,6 % par L’État, a été adoptée par le Parlement le 11 avril lors du vote de la loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), promulguée le 22 mai.» (réf. Le Monde 12/06/19) Nous agissons pour défendre l'intérêt général, pour conserver la maîtrise publique des frontières… La vente d'un secteur d'utilité publique à l'oligarchie n'est jamais une bonne idée, les exemples abondent. (Quesque l’oligarchie en annexe 2). - Concernant le RIP certains d’entre nous souhaitent que le référendum soit surveillé. L’idée qu’un double comptage par des organismes indépendants soit fait pour s’assurer de la validité des résultats. https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1 - Créer des slogans choc : 'pour la défense du service public', 'pour la défense des biens publics', 'contre la privatisation de nos aéroports'. « STOP A LA PRIVATISATION », « CE N’EST PAS LE PRIVE QUI VA DÉCIDER POUR LES CITOYENS » Parmi les autres sujets abordés, une discussion s’est engagée à propos des GA sur le département du Gers. Il a été convenu que notre GA soit à l’initiative d’une invitation en direction des GA du Gers et des membres insoumis pour que nous nous réunissions début septembre afin de faire un examen politique de la situation, de la FI, des GA et des perspectives politiques FI dans le département et dans les communes rurales. Une invitation en direction des GA du Gers va leur être adressée. Compte-rendu de la réunion du 11 juin finalisé le 12 juin 2019 -------------------------------------------------- Annexe 1 : Jean-Pierre évoque : La “fabrique du consentement” et la démocratie Dans Public Opinion (1922), Lippmann* étudie la manipulation de l'opinion publique. Selon lui, pour « mener à bien une propagande, il doit y avoir une barrière entre le public et les évènements » Il décrit alors l'avenir qu'il entrevoit. Il conclut que la démocratie a vu la naissance d'une nouvelle forme de propagande, basée sur les recherches en psychologie associées aux moyens de communications modernes. Cette propagande implique une nouvelle pratique de la démocratie. Il utilise alors l'expression « manufacture of consent » qui signifie littéralement la « fabrique du consentement: "Le peuple est un troupeau égaré, bien trop émotif, incapable de s'occuper de ses propres affaires, et qui doit-être encadré, contrôlé et conduit par une avant garde, une élite de décideurs éclairés. Les gens doivent être détournés vers des buts inoffensifs. Il faut les noyer sous une masse d'informations qui ne leur laisse pas le temps de réfléchir. Il faut les persuader qu'ils sont incapables de provoquer des changements, il faut les convaincre que la révolte entraîne toujours le pire. Il faut les faire voter de temps à autre, leur donner l'illusion de décider, l’illusion nécessaire." *Walter Lippmann né à New York le 23 septembre 1889, mort le 14 décembre 1974, penseur et commentateur politique américain. Annexe 2 : L’oligarchie L'oligarchie est un système politique dans lequel le pouvoir appartient à un petit nombre d'individus ou de familles, à une classe sociale restreinte et privilégiée, une caste. C’est un régime politique et l'histoire de la Ve République restera celle d'une accumulation progressive de puissance d'une seule autorité au prix de la dévitalisation des moindres contre-pouvoirs. Même celui que les journalistes avaient construit à une époque est aujourd’hui en train de produire par connivence ou servitude volontaire une nouvelle oligarchie. Les puissances d'argent ont acquis une influence démesurée, les médias sont contrôlés par les intérêts capitalistes, les lobbies décident des lois en coulisses, les libertés sont jour après jour entravées. Si nous voulons répondre aux défis du 21e siècle, il est impératif de mettre fin à l'oligarchie, régime actuel qui maintient et accentue les privilèges des riches au mépris des urgences sociales et écologiques. Annexe 3 : Maurice le 28 mai aux membres du Grand-Bas-Armagnac insoumis Objet : Effondrement de la FI ? Non à l’intox ! Bonjour à toutes et à tous, Le résultat des européennes est-il un échec pour la FI? Si on espérait renouveler le score des législatives, pire, celui des présidentielles, oui bien sûr. Mais ne faudrait-il pas commencer par comparer ce qui est comparable, c'est-à-dire les européennes de 2014? Or la comparaison est intéressante. En 2014, la FI n'existait pas, c'était alors le Front de Gauche qui incluait le PCF. Il faut donc comparer les scores de la FI et du PCF en 2019 avec celui du Front de Gauche en 2014. Or les chiffres sont là : 2014 : FdG : 1200713 voix, 6,33 % 2019 : LFI : 1428386 voix, 6,31 % PCF : 564717 voix, 2,49 % Donc, entre les deux élections, gain de la FI de presque 800000 voix et, en pourcentage (à prendre avec modération) de plus de 2,47%. Je n'appelle pas ça un échec. Poussons plus loin l'analyse. Regardons la participation : plus importante en 2019, presque 8% de plus mais il y a presque 800000 inscrits de plus en 2019. Comparons avec les suffrages exprimés puisque les pourcentages de voix sont donnés en fonction des exprimés. Exprimés : 2019 : 22654224 2014 : 18955761 donc, environ 3600000 suffrages de plus. Comparons les gains de voix : FN : +569000 (arrondi au millier près) verts : +1356000 (même arrondi) LFI : +792000 (selon calcul ci-dessus) On ne peut rien déduire pour LREM qui récupère des voix d'un peu partout (droite, centre et PS de 2014). Si les voix nouvelles étaient proportionnelles au résultat final, nous n'aurions gagné que 227000 voix soit 3 fois moins que le calcul ci-dessus. Pas de quoi désespérer. Pas de quoi pavoiser non plus puisque nous avions mis la barre très hauts. Mais le résultat n'est pas négligeable. Plusieurs leçons sont à tirer de cette analyse : 1) il y a eu une poussé des verts qui s'explique, à mon avis, par la sensibilisation à la catastrophe qui se profile. EELV en a beaucoup profité, nous aussi un peu mais autant qu'il l'aurait fallu. Ça n'est pas surprenant. EELV a dit, on peut conjurer la catastrophe dans l'économie de marché. Nous avons dit non, ce n'est pas possible, il faut aussi changer l'économie. Que les gens choisissent le plus facile quand ils commencent à prendre conscience du problème, ça n'est pas surprenant. Les jeunes surtout ont réagi, semble-t-il, c'est vers eux que nous devons argumenter, et ce n'est pas gagné. Je pense que dans la campagne, nous n'avons pas suffisamment rappeler ce que Hulot lui-même avait dit en démissionnant : ce qu'il faut faire pour assurer la transition écologique est incompatible avec l'économie de marché. 2) ce qui suit n'engage que moi. Nous savons bien que, dans la bataille que nous menons, le poids des médias est considérable. JLM avait signalé que les sondages étaient bizarres. Revenons là-dessus. L'étaient-ils vraiment? Oui et non. Il est certain que pour avoir des résultats précis sur la photographie du moment que représentent les sondages il faut deux conditions : que le tirage soit véritablement aléatoire, que la taille de l'échantillon ne soit pas trop petite. Les sondeurs sont incapables d'assurer le caractère aléatoire, ils le bricolent en fabriquant ce qu'ils appellent un échantillon représentatif. Comment? Mystère. C'est comme l'échantillon : la précision de l'estimation est en 1/rac(N) où rac(N) est la racine carrée de N, l'effectif. Pour un effectif de 1000 la précision est de 3%, si on veut une précision de 1% il faut un échantillon de 10000 personnes (inaccessible, ça coûte trop cher). Revenons aux sondeurs. On sait que 90% des médias appartiennent à 9 milliardaires. Or ces derniers possèdent tous les instituts de sondage. Sont-ils indépendants ces instituts de leurs propriétaires? Je pense qu'ils sont encore plus dépendants que les médias. Manipulation y aurait-il eu? Mais oui. D'un côté on nous dit trois jours avant le scrutin que 40% de ceux qui veulent voter ne savent pas pour quelle liste et le soir des élections, le "spécialiste" d'IPSOS dit qu'ils avaient vu la montée de la participation et qu'ils avaient vu que les verts passaient devant la FI. Ce n'est pas complètement contradictoire mais ça n'est pas très cohérent non plus, d'autant que le soir du vote, on nous dit que X% des électeurs qui avant votaient A sont allés voter B, que Y% sont allés voter C, etc... Les sondeurs auraient-ils des listes d'électeurs A, B, C, etc. d'échantillon suffisant dans lesquelles il leur suffirait de piocher? Qu'on puisse faire un sondage sur des tranches d'âge, oui, sur des électeurs de partis ou mouvements, je n'y crois pas. Ceci étant dit et si on revient sur les incertitudes des "photographies" qu'on n'hésite pas à corriger un peu (les calculs donnent des fourchettes et les chiffres qu'on donne au public peuvent être la fourchette basse pour les uns, la fourchette haute pour les autres plus une pichenette par ci et une pichenette par là en s'arrangeant que le total fasse bien 100, la seule chose qui sera vérifiée). Donc, à mon sens, les sondeurs savaient bien que le score de la FI ne serait pas celui de la présidentielle et ils connaissaient le score du Front de Gauche de 2014 et celui du PCF en 2017 (2,72%), ils avaient de quoi bricoler. Il leur suffisait de gonfler les "projections" de la FI et de minorer celles des verts pour créer l'idée d'"effonfrement" pour la FI et celle de vague pour les verts (rappelons qu'en 2009 les verts avaient faits plus de 16%, rassemblant un peu plus de 2800000 voix, il y avait alors 17200000 suffrages exprimés ; il aurait fallu aux verts 1 million de voix de plus pour retrouver le score de 2009, on est donc loin de la vague). Sommes-nous tombés dans le panneau? Je pense qu'une analyse doit tenir compte des éléments comparables. Le contexte d'une élection européenne n'est pas celui d'une présidentielle dans la tête des électeurs. Naturellement, on se pose la question de savoir où sont passés les 7 millions qui ont voté pour JLM en 2017. Je n'ai pas la réponse, mais si on croit que les 7 millions on voté pour l'avenir en commun, on se trompe. Beaucoup de ceux qui ont voté JLM ont voté pour ce programme. Sans doute une majorité. Mais cette majorité qui voulait ce programme était-elle d'accord avec la stratégie de conquête du pouvoir qui allait avec? Je ne crois pas. Nous avons fait environ 2500000 voix au premier tour des législatives de 2017. Clairement, 3500000 des 7 millions de la présidentielle n'étaient pas d'accord pour envoyer une majorité FI pour que JLM premier ministre mette en œuvre un article de la constitution soumettant à référendum la convocation d'une constituante. C'est bien une chose qui avait été avancée dans la campagne d'alors, je crois qu'une majorité des gens qui nous soutiennent ne sont pas prêts à ça. Bon, il y aurait encore beaucoup de choses à dire, notamment sur la signification du mouvement des Gilets Jaunes qui n'est peut-être pas fini. Je pense que la réunion du 11 juin sera l'occasion d'essayer d'y voir plus clair. Amitiés insoumises, Maurice

14 juin 2019 11:12
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Comment LFI a raté le coche…
Contribution
Bonjour, Comme d'autres, je constate à la lecture du texte de bilan d'étape que les "questions qui fâchent" ne sont pas abordées. C'est regrettable : cela ne peut que contribuer à de nouvelles déceptions et éloignements. Pour cette raison, je reproduis ici un texte de blog que j'ai publié sur Médiapart. Je suis et je reste fondamentalement en adhésion avec le projet de LFI que je redéfinis dans les premières lignes de mon texte : « La France insoumise avait été 1) forte de son orientation et de sa volonté de « rassembler le peuple » qui, au moins comme manière d’être et comme projet, emportaient une large adhésion, 2) forte de son programme L’avenir en commun, excellent dans sa nature synthétique et innovante - l’éco-socialisme -, 3) forte de la nature nouvelle et puissamment mobilisatrice de son organisation en un mouvement ouvert et sans étiquettes partisanes, 4) et forte du rôle moteur de son candidat, dont le charisme, le talent oratoire et la capacité d’empathie faisaient merveille ». La suite du texte est plus "critique"... Bien amicalement, Michel Pinault Comment LFI a raté le coche… L’échec de la liste de La France insoumise lors des élections européennes de mai 2019 était attendu : depuis des mois le charme avait été rompu, bien loin de la dynamique évidente et puissante de l’élection présidentielle de 2017. Faute d’avoir réussi à gagner le premier tour des présidentielles, cela s’est joué dès l’entre-deux-tour et pendant les législatives suivantes. D’une certaine façon, la martingale n’aurait pu être gagnante qu’à condition de doubler la mise après le premier tour, autrement dit d’apporter aussitôt une reformulation claire du projet autour de ses points forts dans l'opinion. Au lieu de cela, ce fut une fuite en avant. Bilan des présidentielles Au premier tour des présidentielles un signal fort avait déjà été donné car, pendant la campagne, si La France insoumise avait été 1) forte de son orientation et de sa volonté de « rassembler le peuple » qui, au moins comme manière d’être et comme projet, emportaient une large adhésion, 2) forte de son programme L’avenir en commun, excellent dans sa nature synthétique et innovante - l’éco-socialisme -, 3) forte de la nature nouvelle et puissamment mobilisatrice de son organisation en un mouvement ouvert et sans étiquettes partisanes, 4) et forte du rôle moteur de son candidat, dont le charisme, le talent oratoire et la capacité d’empathie faisaient merveille, il y avait eu aussi - à côté de ces atouts qui ont fait espérer la victoire - un grave accroc mettant en cause la nature du projet porté par Mélenchon : La France insoumise a été faible, pendant la présidentielle - cruels défauts dont on n’a perçu qu’ensuite qu’ils étaient congénitaux – 1) de son incapacité à rassembler des alliés et à balayer les divisions au sein du mouvement progressiste, 2) de son incapacité à surmonter des clivages, parfois artificiels et souvent sur-joués, foncièrement démoralisateurs. Car 1) d’une part, bien que Jean-Luc Mélenchon avait réussi à marginaliser un PCF prêt à rechercher une entente avec le PS compromis et dévalué, il a manqué, pour porter plus loin la dynamique et rallier toutes les forces populaires au cours de la présidentielle, l’apport indispensable de la présence et de la mobilisation des militants communistes qui, en matière de contact avec le peuple, en connaissent un bout ; 2) d’autre part, bien que le PS, plombé par son bilan, s’était exclu du jeu tout seul, la candidature perçue comme « de gauche » de Benoît Hamon a perduré, ralliant ainsi, en particulier dans des milieux sans doute peu « populaires » mais où on est plein de bonne volonté, une force marginale certes mais indispensable à la victoire, stérilisée et devenue même – en termes de comptabilité des votes – la cause première de l’échec enregistré au soir du premier tour ; 3) et enfin, alors que le mélenchonisme avait paru un moment incarner une issue historique à l’éternelle incapacité des courants écologistes à sortir de leurs ambiguïtés, de leurs errances idéologiques et de leurs amour des compromissions mortelles, au lieu de rechercher un dialogue ouvrant la voie à une fusion des électorats - par exemple avec Nicolas Hulot - on n’a compté que sur la puissance séductrice d’un programme supposé répondre à tout pour espérer circonvenir un courant pourtant fortement caractérisé, jaloux de son identité et fort de ses combats accumulés. Bref, on a nourri la grave illusion de pouvoir effacer toutes les diversités existant au sein du courant progressiste en enrégimentant tout le monde sous une seule bannière. La somme de ces manques a suffit à interdire la victoire. Mélenchon n’a pas su créer les conditions d’une ouverture, à un moment et dans les formes qu’il aurait fallu préparer, ouverture qui, si elle n’aurait pas permis purement et simplement d’additionner les suffrages communistes abstentionnistes, les suffrages hamonistes, socialistes, écologistes et autres avec ceux de LFI, aurait cependant suffit à assurer la victoire. La responsabilité de Mélenchon qui n’a traité que par le mépris ceux dont il aurait eu besoin pour gagner, et celle des cadres de LFI qui auraient dû trouver les moyens de limiter la casse face à ce manque de vision et qui auraient pu illustrer et incarner ce que la diversité de façons d’être et de penser pouvait apporter à un mouvement de nature rassembleuse et quasi universelle comme LFI, a été terrible. Puis il y eut les législatives Ayant perdu son pari, le soir même du premier tour Mélenchon est apparu comme un mauvais perdant qui avait perdu sa capacité à exprimer une vision, à se projeter dans l’avenir et à mobiliser ses soutiens. Se noyant dans les considérations secondaires sur ce qu’il convenait de faire au second tour, il a manqué le moment où il fallait tirer les leçons de l’échec enregistré pour rebondir vers le combat des élections législatives suivantes. En entretenant ensuite une rivalité perçue comme arrogante et sectaire avec les communistes, en ne créant pas les conditions pour rallier la gauche socialiste ou écologiste dans un projet d’opposition parlementaire cohérente au nouveau pouvoir, il a aggravé les conditions d’une défaite annoncée ; il a nourri l’abstention, il a contribué à diviser par deux et plus le nombre de députés élus, il a empêché que la clarification se fasse du côté des candidats socialistes, entre les hollandistes et la gauche, et, du côté écologiste, entre macronistes et vrais écolo. La constitution d’un groupe LFI à l’Assemblée n’a été qu’une maigre consolation. Sur le terrain, ces quelques semaines ont créé de terribles meurtrissures et elles laissent encore de terribles souvenirs. LFI est apparu, à ce moment-là, comme un appareil comme les autres. Sans considérations pour les histoires et le passé de sacrifice militant des femmes et des hommes du terrain, sans aucune prise en compte des apports venus du monde associatif, souvent écologiste, sans respect des sensibilités des uns et des autres, sans même respecter ses propres règles internes donnant, en principe, le pouvoir de décision aux groupes locaux : le « centre » de LFI a voulu passer en force, comme un rouleau compresseur. De ce moment-là date, bien avant que son principal leader n’en vienne à accumuler les erreurs et les sorties de route, la perte par LFI de son aura de mouvement ouvert et rassembleur, apparu alors sans fard comme un appareil manipulateur et manipulé. Crises silencieuses au sein de La France insoumise Il faut préciser clairement qu’au sein même de LFI les premières fractures ont eu lieu lorsqu’un centre sans légitimité autre que d’avoir été mis en place autour du candidat à la présidentielle pour mener cette campagne-là, désormais terminée, a prétendu imposer sa volonté aux groupes d’appui, en distribuant des investitures de la façon la plus bureaucratique, en imposant aux groupes d’appui des candidats parachutés, en créant des candidatures de division dans des circonscriptions où, peu présente ou absente, LFI n’avait aucune légitimité, au pire le centre est allé jusqu'à exclure, bureaucratiquement, des groupes d'appui entiers, ici et là. Le caractère sectaire de certains insoumis, leur arrogance souvent vulgaire voire violente vis-à-vis des militants appartenant aux autres sensibilités de la gauche de combat et de transformation, se sont manifestés pour la première fois pendant ces quelques semaines de la campagne des législatives. Ces traits parfois cultivés par des militants, aussi sûrs de leur bon droit et irrespectueux des autres que venus tard et sans expérience à la vie militante, ont été encouragés systématiquement depuis le centre, ils sont devenu une marque de fabrique de ce mouvement sans passé, doté d’une direction occulte toute puissante. Ils ont définitivement convaincu des milliers de militants qu’il y avait erreur sur le projet car, on le sait depuis Lénine : la fin est dans les moyens. L'échec des européennes Aujourd’hui, LFI a perdu la main. Alors qu’une liste riche de sa pluralité avait été constituée pour les européennes, avec ses nombreux socialistes, écologistes et communistes associés aux insoumis et potentiellement insoumis eux-mêmes, on a fait l’impasse sur l’intérêt qu’une telle liste d’ouverture et de rassemblement pouvait susciter dans l’électorat pour préférer mener une campagne « seuls contre tous » dans laquelle le « grand leader » pourtant dévalué est finalement revenu - illégitimement - au premier plan. La perte progressive en intentions de vote a été à la mesure de ces choix de campagne, dictés par le centre. En prétendant, dès le soir du résultat des européennes, que venait « l’heure des caractères », Jean-Luc Mélenchon a semblé vouloir d’avance invalider les points-de-vue qui pourraient sembler « flancher » à l’heure de la défaite. Il a confirmé cet angle de défense dans un billet de blog, en posant au vieux sage qui « attend que la poussière retombe » tandis que d’autres « déploient leurs calculs » et se livrent à des « crapahutages carriéristes »…. J’ai l’impression - privilège de l’âge, comme dirait Mélenchon - de revivre les stigmatisations et autres mises à l’index vécues aux temps où nous tentions de protester, nombreux, contre la stratégie de rupture du programme commun mise en œuvre par Marchais, accompagnée d’un incompréhensible tournant ouvriériste et d’un réalignement sur l’URSS brejnévienne, qui avait détruit tout le travail de conquête des couches moyennes et de la jeunesse étudiante accompli depuis 1968 par les communistes et avait été vécu par des milliers d’entre eux comme un sabordage en bonne et due forme ; sabordage réussi. Y aura-t-il débat ouvert ou nouvelles mises à l'index ? Aujourd’hui, Mélenchon promet, pour les jours qui viennent, de « proposer une suite pour notre chemin » ; attendons. Si j’en crois ce que je ressens, il me semble qu’il faut tout remettre sur le métier, si tant est qu’on puisse espérer que l’histoire repasse une seconde fois le plat qu’on n’a pas su saisir lorsque, grâce à Jean-Luc Mélenchon, la présence au second tour de l’élection présidentielle d’un candidat porteur d’un projet de réelle transformation économique, écologiste et sociale avait paru possible. Partant de ce qui reste d’acquis - le programme L’Avenir en commun - il faut, en particulier, faire le bilan des deux années aux cours desquelles La France insoumise, jusque-là comparable à une vague tirant sa force de l’accumulation des colères et des frustrations nées, dans les profondeurs de la société, de la trahison du septennat hollandais, est devenue un mouvement pérenne, une sorte de parti comme les autres, soi-disant « gazeux », périodiquement secoué de crises montées en épingle par le cirque médiatique et perçu avec de plus en plus de réserve par les citoyens, en particulier les plus « à gauche ». LFI a acquis une identité et cette identité est devenue problématique, la vague est retombée. Mois après mois toutes les injonctions volontaristes de Mélenchon, concernant le mouvement social et la convergence des luttes anti-Macron, ont été démenties, à commencer par le million de manifestants contre la Loi travail qu’on n’a jamais vu déferler sur les Champs Élysées, les campagnes initiées par LFI ont eu peu ou pas d’écho (comme la votation citoyenne sur l’énergie nucléaire), l’affaire des perquisitions a souligné les effets délétères de l’isolement dans lequel LFI s’est installée, les gilets jaunes, pourtant soutenus par Mélenchon qui voyait dans ce mouvement une « révolution citoyenne » tandis que tout ce que LFI comptait de militants rejoignait les ronds-points, ne se sont pas ralliés sinon à la marge, et on est arrivé au modeste score de 6,3% des votants obtenu par LFI aux européennes. Plus grave encore, Mélenchon est souvent apparu comme un idéologue étroit, par exemple en étant incapable de se montrer sensible à la nécessité historique d’un authentique projet européen - aujourd’hui utopique - ou en affichant un anti-américanisme de caricature tandis qu’il se refusait à toute considération critique sur le régime russe actuel. Comme on sait qu’il est capable de rendre attrayant un projet trans-méditerranéen auquel il semble croire, ou de vanter la pertinence actuelle de l’héritage de la révolution de 1789, on est conduit à s’inquiéter des angles aveugles de son discours, des ridicules contorsions auxquelles il se livre dès qu’il est question du régime bolivarien, des insupportables approximations de son discours anti-allemand voire anti-balte et même de ses adorations sans nuances du moment robespierriste. L’idéologue, c’est un fait, ne plaît pas ; et même, il fait repoussoir. On ne sait pas où il veut aller ; on ne veut pas y aller avec lui. Alors certes, les autres courant de la gauche de transformation n’ont pas fait mieux que LFI aux européennes ; ni le parti communiste identitaire qui, pourtant bien présent dans les médias, n’a fait que le plus mauvais score possible, ni la liste de Benoît Hamon qui n’a donné, à aucun moment, l’impression de pouvoir sortir de son anonymat total ; mais la question n’est pas là car c’est de LFI qu’on attendait quelque chose qui n’est pas venu... Et, dans le même temps, le PS a tiré son épingle du jeu au point que Mélenchon n’a même pas eu le plaisir de le voir exclu du prochain Parlement européen, tandis que le score improbable de Jadot montre que, dans la profondeur de la société et singulièrement de la jeunesse, on ne conçoit pas les remises en causes nécessaires de notre modèle de production et de consommation principalement à travers les schémas réducteurs d’un modèle étatiste centralisateur auquel on a fini, à travers Mélenchon, par identifier le projet de L’Avenir en commun. LFI aurait pu tirer son épingle du jeu en mobilisant les abstentionnistes et autres gilets jaunes à condition, là encore, d’offrir une image non seulement rajeunie mais aussi authentiquement populaire, ce qui n’a pas été le cas. Bref, celui qui disait que cela se terminerait entre lui et madame Lepen - autre rodomontade volontariste mélenchonienne aujourd’hui bien oubliée - est aujourd’hui très loin du compte (sans que cela ne l’amène à aucune autocritique). On peut se lamenter de constater que le F-Haine aussi bien que Macron auraient pu aussi bien présenter un âne en tête de liste qu’ils auraient fait le même score alors qu’il est si difficile aux promoteurs d’une véritable alternative potentiellement majoritaire au système actuel de mobiliser et de convaincre ses soutiens naturels ; mais cela ne sert à rien. Nos électeurs sont exigeants. Si LFI acceptait de se livrer à une véritable critique de ses faiblesses, de ses contractions et de ses échecs devant les citoyens, elle commencerait sans doute à reconquérir quelque estime et à reprendre quelques points et surtout elle pourrait rendre espoir à toutes celles et ceux qui vont devoir, dans les semaines qui viennent, combattre les prochaines « réformes » voulues par Macron, le MEDEF et la commission européenne. Désolation.

14 juin 2019 11:13
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Je veux avoir mon mot à dire !!!
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Dans notre nouvelle organisation, j'attends une consultation plus systématique des insoumis sur les décisions et choix aussi divers que variés. Je souhaite être consultée sur les axes de campagne, sur la conception des affiches, des tracts et tout le reste ! Je sais que cela peut être compliqué, alors : qu'un comité de propagande soit désigné par les insoumis, qui lui se chargera de faire choisir les affiches à diffuser, la lisibilité des tracts, etc...

14 juin 2019 11:14
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organisation du mouvement
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Le mouvement manque de démocratie. Il est dit dans le texte que celui-ci se dote d'une coordination entre les différents espaces. Mais quels sont ces espaces ? Quelles sont les personnes qui sont à l'intérieur ? Qui les a désignées ? Tout cela est très opaque. Dans quel lieu le bilan du grave échec des dernières élections peut-il se faire ? Certes il va y avoir une prochaine assemblée qui va entre autre, discuter de cela. Il y aura un grand nombre de personnes tirées au sort. Mais qui vont-elles représenter à part elles-mêmes ? Que vont-elles pouvoir dire au nom des militants ? Il est indispensable de créer une coordination des groupes d'action, peut-être au niveau départemental, ou à un échelon plus petit, afin que la politique du mouvement puisse être élaborée de manière la plus évolutive possible. Au final ce sont les militants qui doivent décider et non des personnes qui sont dans ces fameux espaces.

14 juin 2019 11:17
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Que le fonctionnement de la France Insoumise soit emblématique de ses propositions
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La volonté de mettre en place une 6° république doit être préfigurée par le fonctionnement de la France Insoumise, en plaçant ses militants et ses sympathisants à l'origine et au centre des délibérations et des décisions. Le fonctionnement doit aussi accorder la liberté de réfléchir et d'agir aux groupes d'actions, et leur donner les moyens matériels d'exercer, localement, cette liberté. L'action locale et régionale nécessite la coordination entre les groupes d'actions, au sein d’instances claires et révocables, la clarté de l'articulation entre des partis prenant part à l'action et le mouvement dans son ensemble. Les coordinations aux niveaux locaux ou régionaux doivent être régulières et instituées, disposer de moyens, pour permettre l'élaboration d'actions de terrain ou des prises de positions d'intérêt local. Les instances dirigeantes doivent être repérées, connues et bénéficier d'un mandat clair et révocable, selon des modalités garantissant à la fois stabilité et transparence, mises en avant par le programme "l'avenir en commun". Le temps du débat et de l'élaboration doit être le temps long, et non la réaction et le soubresaut face à un évènement contingent.

14 juin 2019 11:23
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Du lien entre les Groupes d'actions !
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Ici, dans notre département, nous n'avons pas attendu pour nous retrouver entre GA pour créer de la synergie ! Les uns viennent en aide aux autres, et nous avons pu mener de belles actions ensemble. Et à défaut de pouvoir s'exprimer et être entendu "en haut", on a donc la possibilité d'échanger entre les insoumis de notre département.

14 juin 2019 11:26
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La Nation oubliée
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Nous avons su montrer et les gilets jaunes l'ont mis en avant, que question sociale et question écologique étaient intimement liées. Nous avons oublié la question Nationale (la Nation entendue comme Jaurès). Question sociale, question écologique et question Nationale ne font qu'un fasse au libre-échange débridé qui ne connaît que le profit. Cette question aurait dû être mise en avant pendant les européennes car l'actuelle Europe est vue comme supra nationale. Les Nations peuvent et doivent coopérer (Airbus a été possible sans qu'il y ait les traités actuels).

14 juin 2019 11:30
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REVENONS AUX FONDAMENTAUX
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Plutôt que de partir un peu dans tous les sens, recentrons-nous ! Revenons à nos fondamentaux ! REVOLUTION citoyenne, assemblée Constitutante, 6e république REVOLUTION écologique REVOLUTION sociale Plutot que de tout le temps hurler CONTRE, proposons la voie de l'ESPOIR et des JOURS HEUREUX ! Répondons à la colère par un message POSITIF ! Mettons les principes de communication non-violente et positive, au service de l'Avenir en Commun !

14 juin 2019 11:44
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Nous ne regardons pas les gilets jaunes !!
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Nous ne regardons pas les gilets jaunes , nous faisons parti de ce mouvement , nous ne sommes des spectateurs. Depuis septembre 2019 , la france Insoumise apparait comme un parti comme les autres , pour les 22 millions abstentionnistes et les gilets jaunes,,il y a un rejet des organisations politiques et syndicales. Pour un grand nombre de citoyens, nos actes,nos deputés nos passages tv, les debats télévisuels aux elections, nous apparaissont aux yeux des 22 millions d abstentionnistes et des gilets jaunes comme une force d'opposition identique a celles que du PS ou du PCF ,il n y a pas si longtemps, pour eux on fait parti du meme moule. Nous avons besoin d'actes forts,de signes tres facilement identifiable par le peuple,pourquoi rester a l assemblée nationale ? Et du coup rester dans ce jeu politiciens, idem pour les deputés europeens, nous sont cataloguer comme les autres,tous les memes tous pourris. Moi aujourd hui je me reconnais plus comme gilet jaune avec les valeurs simples qu ils défendent : partage des richesses, justisnce fiscale et sociale,redonner du pouvoir au peuple , c est a lui de decider,c est lui qui doit redevenir souverain , ce n'est plus aux politiques de decider ( FI inclus) des choix politiques , humanistes , ecologique , on a plus confiance , moi moi-même je rejette toutes les bidouilles d appareils , on l a bien vu avec notre liste aux européennes, les copains des copains.. avoir sa place sur la liste ...etre en pour eligible ou pas , au secours ! Sur jean luc Melenchon que j adore comme tribun ,et sa reflexion politique et les themes qu il a abordé a la presidentielle oui ,pas sur les européens ( vote anti macron, rassembler tous les courants de la vielle gauche..au secours..), il est trop clivant sur des choses dont le peuple se fout royalement quand essait tous les jours de survive , quand tant de souffrances existent dans notre pays ( la sequence du drapeau européen, la sequencz eric drouet alors que les gilets jaunes refusent des leaders , venezuela, les verts gris, le mepris pour les autres forces de gauche et ecolo, nous devons etre central..) non non et non , oui a de vrais clivages : l oligarchie et le peuple, le peuple doit pouvoir decider...oui a l inscription de la regle verte dans la constitution, oui a defendre les souffrances du peuple ( pauvre, classe moyenne et superieur) oui a defendre les souffrances animales contre l exploitation et le système.. Jean luc doit etre en retrait,passer la main, il doit se positionner comme un grand sage ,intervenir sobrement et que sur les questions essentielles du peuple, arreter avecces tweets meurtrier,assassin, rancoeur

14 juin 2019 11:47
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Le "régime des partis" est devenu impopulaire, il faut proposer le tirage au sort
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La désaffection électorale semble signifier un rejet massif du "régime des partis". C'est là je crois le sens du "dégagisme". En raison de la propagande médiatique et de la gauche faillie, la FI est perçue comme un parti traditionnel et non le mouvement qu'elle a vocation d'être. Cela signifie peut-être qu'il ne faut rien espérer d'un processus électoral législatif, si l'on ne propose pas un changement radical de représentation nationale. Peut-être faut-il revenir au théorème d'Aristote: à l'oligarchie l'élection, à la démocratie le tirage au sort. Une assemblée tirée au sort sur la base d'une matrice territoriale et sociologique de la population, comme dans l'antique constitution d'Athènes, ferait écho à la revendication populaire du RIC et proposerait un objectif en rupture avec le "régime des partis".

14 juin 2019 12:07
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Mise en place de stratégies contre l'abstention
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D'abord, le vote devrait être obligatoire car c'est un devoir citoyen. Si cela était, les nombreuses personnes qui ne vont pas voter, par paresse, par ignorance seraient amenées à se renseigner, à faire un effort pour comprendre la vie politique. Donc pour que chacun puisse s'intéresser et comprendre la vie politique et son importance, il faudrait organiser dans chaque commune des cours-débats concernant les institutions, les partis politiques et les valeurs portées par chacun, animés par des historiens, des profs de la vie politique, des représentants des partis où chacun pourrait s'exprimer. Ne craignons pas les débats. Ce grand effort de pédagogie est indispensable pour remuer les foules qui ne savent pas ou qui savent mal. Nous, nous savons que nous sommes porteurs des valeurs humaines essentielles. Nous n'avons donc rien à craindre.

14 juin 2019 12:08
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le mouvement national est-il adapté?
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On part du principe que les partis ne sont pas la bonne solution, donc on essaye autre chose. Si j'avais voulu construire une structure au service d'un "groupe de dirigeant national" pour l'amener au pouvoir, cette structure devrait ressembler à la structure de FI . Hors je ne pense pas que c'était le but! Donc il faut repenser les passerelles que celles-ci permettent, à un militant de se sentir au cœur du mouvement, participer à l'élaboration et à la réflexion politique de celui-ci, sans être nécessairement à "Paris", et permettent des débats locaux à une échelle plus vaste que les GA, qui sont trop restrictifs (15 max), donc départementales, voir régionales et cela aussi en dehors des élections. Pour ma part, (67 ans) je ne suis pas à l'aise avec le débat à travers internet ( je fais un effort aujourd'hui), car j'ai besoin d'échanger en temps présent, pour éventuellement mieux structurer mes réflexions, voir les appuyer ou les modifiées et cela n'est pas permis à travers les mails, donc pour moi il faut favoriser l'échange local. Il faut aussi donner une légitimité à nos représentants. Si après les élections présidentielles et législatives, on pouvait concevoir que ceux qui avaient brillamment conduit le mouvement avaient de fait la légitimité, il faut maintenant débattre de celle-ci. Surtout que dans le mouvement existe aussi des groupes d'influences (communiste insoumis, Ps insoumis, PG etc...) ce qui pour moi est déjà contradictoire, car dans le mouvement on est insoumis, ce qui n'empêche pas au dehors d'être encarté dans un parti, reste qu'il peut y avoir conflit si les deux structures se présentent aux même élections (mais le vote reste secret!!). Localement il faut être aussi visible dans les médias, par les citoyens en dehors des sujets nationaux, par les diverses structures sociales etc... Car, si on peut défendre son point de vue en tant que citoyen insoumis, on ne défend pas nécessairement le point de vue des insoumis, il n'y a pas de désignation locale de représentant, et la désignation à travers une structure nationale me semble pas être très démocratique, on a perçu dans les dernières élections, des changements de candidats fait d'une manière peu respectueuse de cette démocratie tant mise en avant. Une structure locale reconnue et adaptée permettrait aussi pleinement à des personnes isolées partageant nos valeurs de venir si insérer plus facilement. Depuis les élections de 2017, il y a peu de nouveau GA, et ceux existants n'ont pas vu les effectifs s'agrandir alors que l'on était dans une dynamique, se qui devrait donner à réfléchir!! Un mouvement sans adhérents se doit donc de compter sur les dons, sur la participation des élus pour que sa structure survivre et s'améliore. Le risque avec les moyens issus des élections c'est qu'en suite, pour conserver les ressources on soit amené à accepter certains aménagement sur les idées. Alors pourquoi pas une cotisation. Il manque aussi un retour sur les dépenses de FI pour les campagnes électorales, ou en est-on? Même si on soutiens les valeurs de" l'avenir en commun", on ne trouve pas nécessairement sa place au sein du mouvement, et cet état d'esprit qui est le mien aujourd'hui semble partagé par quelque uns, j'espère que les prochaines décisions rallumeront peut-être la flamme, qui brille un peu moins ces derniers temps. Bon courage à tous ceux qui travaillent sur ces contributions. Les prochaines élections municipales donneront une visibilité locale à FI, si on présente une liste mais cela ne sera pas possible dans les petites communes

14 juin 2019 12:12
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Etape et perspectives : il nous faut aborder des sujets primordiaux qui sont au coeur de nos vies...
Contribution
- Pourquoi une telle baisse des électeurs pour La France Insoumise pour les Européennes ? Il semble que nous n'avons pas suffisamment fait le lien entre les lobbyies européens et internationaux qui dirigent l'Union Européenne et le quotidien vécu par nos concitoyen.ne.s je m'explique : notre campagne a été axée principalement sur l'évasion fiscale, certes, mais ce qui a manqué c'est la concrétisation de ce que nous ferions avec ces milliards qui partent dans les paradis fiscaux… plusieurs grands thèmes étaient à approfondir : le maintien des Services Publics, la Santé et le combat contre la désindustrialisation … Dans le domaine de la Santé, nous n'avons pas fait le lien entre les lobbies pharmaceutiques et les politiques de Santé menée depuis trois à quatre décennies, en France et en Europe .. en effet : qui a décidé d'organiser l'inadmissible pénurie de médecins généralistes et spécialistes dans nos pays, si ce n'est les lobbyistes qui n'ont eu de cesse de vouloir capter la plus grosse part du « gâteau » que représentent les budgets des cotisations allouées à la Santé ? Pour masquer cette baisse massive de praticiens hospitaliers, les gouvernements successifs ont fermer des lits , bcp de lits -notamment dans les unités psychiatriques car il faut noter que les spécialités les plus touchées dans la pénurie médicale se situe dans la psychiatrie et la gynécologie (spécialités plus risquées et moins rentables que la chirurgie pourtant non pléthorique) ! En fermant des lits d'hospitalisation, à transformer au maximum la chirurgie en chirurgie ambulatoire afin d'économiser le personnel para-médical, tout ceci au détriment des patient.e.s qui se retrouveront chez eux, sans surveillance, souvent très éloigné.e.s de l'hôpital ou de la clinique… quel pourcentage de morts estiment-ils tolérable pour ces prises de risques ? De cette question essentielle sur la santé et le rôle des lobbies, le reportage d'« une minute » dans la campagne laFI m'a paru complètement décalée, très, très loin de ce que l'on pouvait attendre d'un mouvement qui veut répondre à nos besoins primordiaux – sans oublier que ces besoins médicaux seront à traiter lors des municipales… on le sait, les infos de 13 h et 20 h sont envahies par cette préoccupation : comment attirer de nouveaux médecins ..? Nous n'avons pas été à la hauteur de ce que nous aurions dû expliquer sur ce sujet dans cette campagne alors que c'était là que nous aurions pu faire la différence avec les autres partis … Je crains malheureusement que cette question soit « tabou » dans notre mouvement : en effet, pourquoi la question des victimes de médicaments ou d'effets délétères des vaccins soient inabordables dans laFI ? Défendre la vie des animaux, c'est bien, mais il est nécessaire de défendre également les victimes de pratiques illicites des lobbyistes pharmaceutiques… On a bcp parlé du Glyphosate, on pourrait aussi parler des autres produits tels que l'aluminium ... ex : ce produit est interdit en Australie, aux Etats-Unis etc.. dans les vaccins pour vos mammifères préférés (chats et chiens), en France certains labos recommandent d'utiliser ces vaccins sans aluminium pour votre animal mais le 6 mai 2019 un jugement a estimé ce produit ne serait pas dangereux pour nos petits nourrissons ? Pourquoi ne peut-on aborder cette question ? Nous ne sommes pas plus spécialistes du Glyphosate que de l'aluminium, pourtant, il est admis que chacun.e puisse s'exprimer sur le Glyphosate considérant que les études menées nous démontrent sa dangerosité : alors, pourquoi en est-il tout autrement pour les produits utilisés dans la composition des vaccins ? Dans notre département, dès janvier, les réunions de discussions étaient destinées à parler des municipales, j'ai exprimé mon désaccord considérant qu'il fallait préparer nos arguments sur la campagne européenne… ce qui a été fait à minima, je regrette également qu'il faille utiliser les réseaux sociaux -Facebook, Twitter, etc -que je n'utilise pas- donc, je suis en dehors des discussions sur internet, me cantonnant à distribuer les tracts... Merci de nous offrir cette tribune libre, celle-ci devrait être permanente.

14 juin 2019 12:13
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Etape et perspectives : il nous faut aborder des sujets primordiaux qui sont au coeur de nos vies...
Contribution
- Pourquoi une telle baisse des électeurs pour La France Insoumise pour les Européennes ? Il semble que nous n'avons pas suffisamment fait le lien entre les lobbyies européens et internationaux qui dirigent l'Union Européenne et le quotidien vécu par nos concitoyen.ne.s je m'explique : notre campagne a été axée principalement sur l'évasion fiscale, certes, mais ce qui a manqué c'est la concrétisation de ce que nous ferions avec ces milliards qui partent dans les paradis fiscaux… plusieurs grands thèmes étaient à approfondir : le maintien des Services Publics, la Santé et le combat contre la désindustrialisation … Dans le domaine de la Santé, nous n'avons pas fait le lien entre les lobbies pharmaceutiques et les politiques de Santé menée depuis trois à quatre décennies, en France et en Europe .. en effet : qui a décidé d'organiser l'inadmissible pénurie de médecins généralistes et spécialistes dans nos pays, si ce n'est les lobbyistes qui n'ont eu de cesse de vouloir capter la plus grosse part du « gâteau » que représentent les budgets des cotisations allouées à la Santé ? Pour masquer cette baisse massive de praticiens hospitaliers, les gouvernements successifs ont fermer des lits , bcp de lits -notamment dans les unités psychiatriques car il faut noter que les spécialités les plus touchées dans la pénurie médicale se situe dans la psychiatrie et la gynécologie (spécialités plus risquées et moins rentables que la chirurgie pourtant non pléthorique) ! En fermant des lits d'hospitalisation, à transformer au maximum la chirurgie en chirurgie ambulatoire afin d'économiser le personnel para-médical, tout ceci au détriment des patient.e.s qui se retrouveront chez eux, sans surveillance, souvent très éloigné.e.s de l'hôpital ou de la clinique… quel pourcentage de morts estiment-ils tolérable pour ces prises de risques ? De cette question essentielle sur la santé et le rôle des lobbies, le reportage d'« une minute » dans la campagne laFI m'a paru complètement décalée, très, très loin de ce que l'on pouvait attendre d'un mouvement qui veut répondre à nos besoins primordiaux – sans oublier que ces besoins médicaux seront à traiter lors des municipales… on le sait, les infos de 13 h et 20 h sont envahies par cette préoccupation : comment attirer de nouveaux médecins ..? Nous n'avons pas été à la hauteur de ce que nous aurions dû expliquer sur ce sujet dans cette campagne alors que c'était là que nous aurions pu faire la différence avec les autres partis … Je crains malheureusement que cette question soit « tabou » dans notre mouvement : en effet, pourquoi la question des victimes de médicaments ou d'effets délétères des vaccins soient inabordables dans laFI ? Défendre la vie des animaux, c'est bien, mais il est nécessaire de défendre également les victimes de pratiques illicites des lobbyistes pharmaceutiques… On a bcp parlé du Glyphosate, on pourrait aussi parler des autres produits tels que l'aluminium ... ex : ce produit est interdit en Australie, aux Etats-Unis etc.. dans les vaccins pour vos mammifères préférés (chats et chiens), en France certains labos recommandent d'utiliser ces vaccins sans aluminium pour votre animal mais le 6 mai 2019 un jugement a estimé ce produit ne serait pas dangereux pour nos petits nourrissons ? Pourquoi ne peut-on aborder cette question ? Nous ne sommes pas plus spécialistes du Glyphosate que de l'aluminium, pourtant, il est admis que chacun.e puisse s'exprimer sur le Glyphosate considérant que les études menées nous démontrent sa dangerosité : alors, pourquoi en est-il tout autrement pour les produits utilisés dans la composition des vaccins ? Dans notre département, dès janvier, les réunions de discussions étaient destinées à parler des municipales, j'ai exprimé mon désaccord considérant qu'il fallait préparer nos arguments sur la campagne européenne… ce qui a été fait à minima, je regrette également qu'il faille utiliser les réseaux sociaux -Facebook, Twitter, etc -que je n'utilise pas- donc, je suis en dehors des discussions sur internet, me cantonnant à distribuer les tracts... Merci de nous offrir cette tribune libre, celle-ci devrait être permanente.

14 juin 2019 12:19
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Retraite à 62 ans
Contribution
L'ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées) n'est actuellement versée qu'à partir de 65 ans! Donc, il me semble faire parti des urgences sociales, que cette allocation puisse être versée dès l'âge de 62 ans, puisque c'est l'âge, toujours légal, paraît-il...d'un possible départ en retraite... A ce qu'on nous dit... Sauf qu'il est aujourd'hui impossible, une fois de plus pour les plus pauvres, de prendre retraite à cet âge là!

14 juin 2019 12:24
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Fédéralisme et pouvoir au peuple
Contribution
Pour « donner pouvoir au peuple » il faut le considérer dans sa diversité territoriale et sociale. Cela induit plusieurs questions. - Quelle spécificité laisser au locale ? au nationale ? Quelles valeurs fondamentales défendre avec intransigeance ? Plus l’avenir en commun contiendra de conditions restrictives, moins La FI pourra élargir sa base. Exemple : Je fus frappé de voir des électeurs du RN de longues dates avoir de la sympathie pour Mélenchon en 2017. Dans leur esprit le programme était le même. Sans doute le fruit des proses antieuropéennes et anti travailleurs détachés. Ce qui valut aussi une certaine animosité d’une partie de la gauche radicale et extrême gauche. Jusqu’où allez en conséquence ? - Quelles liens et implications avec les milieux militants syndicaux et associatifs ? Car c’est eux qui seront la minorité agissante susceptible d’avoir les responsabilités. Pour illustrer dans les entreprises reprises en Scop c’est bien souvent le délégué syndical qui se retrouve aux manettes. Quelles sont les revendications des assos et syndicats en général que nous portons pour leur permettre de prendre ces manettes. Je suis assez surpris par exemple de l’absence de propos sur les unités économiques en sociales presque impossibles à faire valoir pour avoir des CSE et un minimum de contrôle ouvrier dans le monde économique.